Bourse à dés : La Bourse aux Pans d’Or
Une superbe bourse à dés qui vous accompagnera dans toutes vos parties de jeu de rôle ! Que vous jouiez à Donjons et Dragons ou n'importe quel univers, ce petit sac pour ranger les dés est l'accessoire idéal pour jouer avec style.
Confection des bourses à dés
Chaque création a été pensée, élaborée, perfectionnée par la Tisseuse de Magie elle même. Elles se composent de tissus choisis spécialement pour son design unique, d'une ouverture extensible ouvragée et de détails ajoutés à la main. Pour compléter le tout, une attache est ajoutée et accessoirisée.
L'atelier
Chaque création est confectionnée depuis la chaumière de la Tisseuse dans la région Lyonnaise. Les bourses sont d'abord formées à la machine à coudre, puis l'ouverture et les détails sont apportés manuellement et sont différents d'une création à l'autre.
Matériaux
L'entreprise qui imprime ces tissus met un point d'honneur au respect de l’environnement : pratiques durables, encres et colorants à base d’eau et efforts sur les initiatives permettant la réduction des déchets. Les tissus y sont d'ailleurs imprimés seulement à la demande afin d'éviter le gaspillage.
Dimensions :
16 cm de hauteur
10 cm de fond
L'ouverture fait 3cm fermée et 10cm ouverte
L'Histoire de La Bourse aux Pans d’Or
Il y a peu d’époques aussi difficiles à retracer que les années de la Réémergeance. Non seulement les textes sur cette période ont été pour la plupart censurés par magie, le Haut Pope ayant scellé leur lecture par un sceau de protection, mais ceux encore accessibles sont particulièrement sombres ; ils laissent entrevoir ce que ceux réduit au silence de leurs mots peuvent bien cacher. L’horreur de ce qui a été perpétré pendant des années et amené au monde dans lequel nous évoluons aujourd’hui est indescriptible. Parfois, je me demande comment la Tisseuse de Magie a pu traverser ces années sombres sans y perdre la vie.
Elle n’aurait pas été la première. Les sorcières, les sorciers, les magiciens et magiciennes, les rebouteuses, les chamans, les faiseurs de volonté, les diseuses de bonne aventure ; aucun de ceux ayant approché de près ou de loin les arts occultes n’étaient à l’abris de la Traque. Lors de mes recherches sur cette période, il était régulièrement fait mention d’une cachette pour celles qui avaient participé aux rituels de la Lune Blanche. Ce cercle de sorcières était déjà apparu dans les documents que j’avais consulté ces dernières années sous le nom de Haut Coven. L’une de ces réunions qui réunissaient plus que les treize pratiquants habituels dans un groupe. La Lune Blanche avait réussi à mettre d’accord des centaines d’artistes magique sur la dangerosité de leurs coutumes face à la montée d’un ordre nouveau.
Je n’ai cependant pas pu découvrir quoi que ce soit sur le lieu dans lequel le cercle de la Lune Blanche se serait abrité et ce malgré des mois de recherches actives. Du jour au lendemain, ce cercle de sorcières avait purement et simplement disparu. Je suis resté sur cette sensation de frustration désagréable jusqu’au jour où, au détour d’un manuscrit traitant de la sauvegarde magique, je découvrais l’existence de la bourse aux pans d’or. Je me suis évidemment renseigné sur cet artéfact et ai découvert qu’il était en possession d’un autre collectionneur, César Malzar. Evidemment, et vous vous en douterez, les relations avec les collègues dans un domaine comme le mien sont toujours très correctes, jamais réellement amicales.
César est un petit ponte ami de grands. Il a toujours eu des relations des plus cordiales avec les autorités du Gouvernement Céleste et ça ne m’étonnerait qu’à moitié d’apprendre que c’est par leur truchement qu’il a mis la main sur cet objet. Après une courte discussion avec lui, j’ai pu me rendre compte qu’il n’avait aucune idée de son lien avec la Tisseuse de Magie. Trop occupé à mettre la main sur tout ce qui brille et inspire le mystère, il n’a pas même pris un instant pour essayer d’en dénouer le nœud. Pourtant, derrière les cordons de cette bourse se cachent des secrets qui pourraient faire vriller bien des esprits…
J’en ai développé la certitude à force de recherches sur l’époque de la Traque : les sorcières du cercle de la Lune Blanche n’ont pas disparu.
Elles ne se sont pas davantage abritées ou camouflées dans quelque cachette magique. Elles ont sacrifié bien plus. Elles ont remplacé leur vie de magie, d’artistes occultes pour celle, banale et difficile d’êtres humains séparés du pouvoir… elles se sont amputées de la magie.
C’est ainsi, à la tête d’une vie simple, qu’elles ont survécu aux rafles de l’époque de la Réémergeance.
Ce pouvoir dont elles se sont privé, elles ne l’ont pas abandonné, cependant. Elles l’ont gardé, lui, caché. A l’abri. Prêt à servir les générations futures.
Je suis persuadée que si les cordons de la Bourse aux Pans d’Or sont si difficiles à défaire, c’est parce qu’au fond de cet artéfact se cachent les pouvoirs oubliés du cercle de la Lune Blanche. Malheureusement, personne ne connait actuellement son emplacement. Elle a, d’après César Malzar, été dérobée et n’aurait jamais refait surface sur les marchés parallèles…
Je me demande bien qui peut être en sa possession actuellement.
Texte par Edouard H. Blaes