Bourse à dés : Souvenirs des Pies
Une superbe bourse à dés qui vous accompagnera dans toutes vos parties de jeu de rôle ! Que vous jouiez à Donjons et Dragons ou n'importe quel univers, ce petit sac pour ranger les dés est l'accessoire idéal pour jouer avec style.
Confection des bourses à dés
Chaque création a été pensée, élaborée, perfectionnée par la Tisseuse de Magie elle même. Elles se composent de tissus choisis spécialement pour son design unique, d'une ouverture extensible ouvragée et de détails ajoutés à la main. Pour compléter le tout, une attache est ajoutée et accessoirisée.
L'atelier
Chaque création est confectionnée depuis la chaumière de la Tisseuse dans la région Lyonnaise. Les bourses sont d'abord formées à la machine à coudre, puis l'ouverture et les détails sont apportés manuellement et sont différents d'une création à l'autre.
Matériaux
L'entreprise qui imprime ces tissus met un point d'honneur au respect de l’environnement : pratiques durables, encres et colorants à base d’eau et efforts sur les initiatives permettant la réduction des déchets. Les tissus y sont d'ailleurs imprimés seulement à la demande afin d'éviter le gaspillage.
Dimensions :
16 cm de hauteur
10 cm de fond
L'ouverture fait 3cm fermée et 10cm ouverte
L'Histoire du Souvenir des Pies
J’ai découvert l’existence des Pies dans les archives du mont Sainte Odile. C’est à la frontière entre le Royaume de France et le Saint Empire Germanique que ce groupe de mercenaire a opéré pendant une demi-décennie. A l’époque, les conflits étaient fréquents et les mercenaires prêts à travailler pour n’importe quel camp. C’était le cas des Pies. Cette bande de muscles et de jurons, pleine d’un honneur rouillé et d’une soif impossible à assouvir, a disparu sans vraiment disparaître le jour où leurs choix les ont poussés dans une dernière échauffourée. Le texte, légèrement incomplet, laissait deviner une histoire tragique. Certainement la pire de toutes celles que j’ai pu découvrir jusque-là. Encore une fois, la Tisseuse de Magie apparaissait hors du temps qui aurait pu être le sien. C’est alors que j’ai commencé à envisager la possibilité que ce titre ne soit pas celui d’une seule femme, mais d’un groupe ? Une guilde survivant à travers les âges ? La bourse des Souvenirs des Pies, je l’ai découverte dans les sous-sols de la ville de Saverne. Elle y reposait depuis… trop longtemps. Depuis les horreurs qui avaient frappé cette partie du Saint Empire Germanique. C’est pour essayer de comprendre son histoire que j’ai fouillés les archives de Sainte Odile. Je lis.
Plume de Pie. Saverne. 1525.
La situation dégénère. Les rustauds n’ont plus de quoi tenir. Le duc de lorraine a engagé toutes les compagnies de mercenaires disponibles, il a fait lever toutes les armées qui acceptent de lui répondre. Ça n’est plus une guerre, c’est un massacre. Tête de Pie avait raison. Il nous a montré les demandes des paysans. C’est une femme qui la lui a remise. Il n’a pas nous la décrire, le bougre, avec son œil en moins. Une liste de douze demandes. Glissées dans une bourse. Douze. Juste douze tentatives de ne pas mourir de faim l’hiver et le duc a décidé de tous les condamner à mort. Toute une armée pour écraser des rustres.
Nous avons voté hier. Tête de Pie a convaincu tout le monde. Personne n’a osé à l’encontre de sa proposition. Ce soir, nous ne tuerons plus pour celui qui nous a engagés. Ce soir, nous prenons les armes contre lui, contre le duc, pour protéger les paysans. Dieu ait pitié de nos âmes tâchées, elles seront bientôt devant lui.
Malheureusement, cette défense inespérée n’a pas permis de sauver les rebelles de Saverne et lorsque j’ai trouvé la bourse, ça n’était pas un sortilège ordinaire que j’y trouvais, mais les derniers instants héroïques d’une bande de crapule morts en essayant de protéger une famille des pillages ; gelée dans le temps, cette dernière bataille n’allait jamais disparaître, sauvegardée par la Tisseuse de Magie comme une trace d’un passé oublié.
Texte par Edouard H. Blaes