Bourse à dés : Le Trésor Perdu de Thomas Thom

Une superbe bourse à dés qui vous accompagnera dans toutes vos parties de jeu de rôle ! Que vous jouiez à Donjons et Dragons ou n'importe quel univers, ce petit sac pour ranger les dés est l'accessoire idéal pour jouer avec style.

Confection des bourses à dés

Chaque création a été pensée, élaborée, perfectionnée par la Tisseuse de Magie elle même. Elles se composent de tissus choisis spécialement pour son design unique, d'une ouverture extensible ouvragée et de détails ajoutés à la main. Pour compléter le tout, une attache est ajoutée et accessoirisée.

L'atelier

Chaque création est confectionnée depuis la chaumière de la Tisseuse dans la région Lyonnaise. Les bourses sont d'abord formées à la machine à coudre, puis l'ouverture et les détails sont apportés manuellement et sont différents d'une création à l'autre.

Matériaux

L'entreprise qui imprime ces tissus met un point d'honneur au respect de l’environnement : pratiques durables, encres et colorants à base d’eau et efforts sur les initiatives permettant la réduction des déchets. Les tissus y sont d'ailleurs imprimés seulement à la demande afin d'éviter le gaspillage.

Dimensions :

16 cm de hauteur
10 cm de fond
L'ouverture fait 3cm fermée et 10cm ouverte

L'Histoire du Trésor Perdu de Thomas Thom

Lors d’un de mes réguliers passages à Londres, un ami m’a contacté et proposé de rencontrer son Mécène, monsieur Bertrand. Dans la bibliothèque de ce dernier, qui m’a accueilli de manière fort courtoise, j’ai découvert l’un des carnets de bord du très peu célèbre Thomas Thom, un marin oublié de l’histoire et, à vrai dire, du monde tout entier.

Mon intérêt n’aurait d’ailleurs certainement jamais été piqué, si monsieur Bertrand ne m’avait pas parlé des amitiés toutes particulières de Thomas Thom et son histoire de contrebandier magique. Il aurait, avec quelques autres capitaines d’une flotte au nom effacé par le temps, transporté des pratiquants des arts occultes du vieux continent au nouveau…

Thomas Thom, qui n’a jamais su éveiller l’intérêt de ses contemporains, était pourtant un navigateur de génie. Il semblerait en effet qu’il ait été parmi les rares à traverser les mers si souvent, qu’il en connaissait chaque récif par cœur. Les étoiles n’avaient pour lui aucun secret et certains, dans son équipage, racontaient même qu’elles susurraient à ses oreilles décollées.

Dans les dernières pages de son journal, il mentionne la Tisseuse de Magie et le cadeau que celle-ci lui aurait fait pour le remercier. De quoi, me demanderez vous ? Impossible à dire. Il ne l’a jamais exprimé clairement, mais j’imagine que Thomas Thom l’a transportée, à un moment ou un autre, sur l’un de ses navires. Quoi qu’il en soit, c’est dans ces derniers feuillets qu’il donne la position de son trésor et de ce présent en particulier.

Une petite île dans le Pacifique du Sud.

J’ai mis des mois pour monter l’expédition, mais avec l’aide de monsieur Bertrand et de ses proches, ainsi que de mes nombreux contacts, j’ai pu finalement traverser les hautes mers et m’enfoncer dans le danger de l’étendue infinie de l’océan, à la recherche de ce que j’espérais être une bourse de la Tisseuse. Quand j’en ai parlé au capitaine du navire qui me transportait, il m’a regardée comme si j’étais folle.

Il faut dire que l’idée de traverser le Pacifique pour un morceau de tissu ne serait certainement pas venue à n’importe qui.

Heureusement pour nous, je ne suis pas n’importe qui.

Nous avons traversé les tempête, vaincu les vagues et survécu à la colère des flots, pour atteindre cet îlot inhabité. Là-bas, le trésor nous attendait.

Une bourse qui, lorsqu’on en ouvre le goulot, ne contient rien. Que du vide et nulle autre potentielle magie, à première vue. Ma déception, sur le moment, n’avait d’égal que la joie des membres d’équipage devant les richesses cachées là par Thomas Thom.

Ce n’est que sur le chemin du retour, lorsque perdus dans un banc de brume qui aurait certainement pu concurrencer en opacité avec un mur de brique, que la bourse de Thomas Thom a révélé son utilité. Perdu, notre capitaine m’avoua ne pas savoir où nous nous dirigions et si les récifs ne risquaient pas de nous envoyer, d’un moment à l’autre par le fond. L’allure avait été réduite au maximum pour éviter au mieux les possibles obstacles et à nous traîner ainsi, nous craignions de manquer rapidement de vivres.

Du fond de la bourse, s’élevèrent alors quelques mots. Une indication. Moi, je ne la compris pas. Le capitaine, en revanche, m’expliqua qu’il s’agissait d’un jargon de marin particulièrement vieillot, que lui n’avait appris que parce que son grand-père et lui jouaient ensemble aux pirates dans sa jeunesse.

Je l’ai supplié de suivre les indications de la bourse et, après avoir refusé un moment, il finit par accéder à ma requête. C’est alors que j’ai compris ce que la bourse de Thomas Thom renfermait. Non pas un trésor, ou de quelconques pouvoirs maritimes. Elle renfermait le savoir inoublié de son ancien porteur. La Tisseuse de Magie avait soigneusement disposé dans ce nid de tissus les connaissances parfaites de ce marin inconnu.

Et quelle que soit la destination que nous lui demandions d’atteindre, il trouvait toujours le chemin le plus court pour la rejoindre.

Texte par Edouard H. Blaes