Bourse à dés : La bulle d’Anforast
Une superbe bourse à dés qui vous accompagnera dans toutes vos parties de jeu de rôle ! Que vous jouiez à Donjons et Dragons ou n'importe quel univers, ce petit sac pour ranger les dés est l'accessoire idéal pour jouer avec style.
Confection des bourses à dés
Chaque création a été pensée, élaborée, perfectionnée par la Tisseuse de Magie elle même. Elles se composent de tissus choisis spécialement pour son design unique, d'une ouverture extensible ouvragée et de détails ajoutés à la main. Pour compléter le tout, une attache est ajoutée et accessoirisée.
L'atelier
Chaque création est confectionnée depuis la chaumière de la Tisseuse dans la région Lyonnaise. Les bourses sont d'abord formées à la machine à coudre, puis l'ouverture et les détails sont apportés manuellement et sont différents d'une création à l'autre.
Matériaux
L'entreprise qui imprime ces tissus met un point d'honneur au respect de l’environnement : pratiques durables, encres et colorants à base d’eau et efforts sur les initiatives permettant la réduction des déchets. Les tissus y sont d'ailleurs imprimés seulement à la demande afin d'éviter le gaspillage.
Dimensions :
16 cm de hauteur
10 cm de fond
L'ouverture fait 3cm fermée et 10cm ouverte
L'Histoire de La bulle d’Anforast
Je crois que, de tous les artéfacts de la Tisseuse de Magie que j’ai réuni dans ma collection, la bulle d’Anforast est certainement celui qui me fascine toujours le plus. Je n’ai réussi à trouver que des bribes de son histoire et la vérité reste cachée dans les brumes impénétrables du temps. J’ai découvert les premières trace de son existence dans le passé tumultueux d’un vitrail de l’église d’Augsbourg, en Allemagne. J’y étudiais les réalités cachées derrière les illustrations et les figures religieuses. Il y a une goutte de vérité dans toutes les pluies imaginaires.
Celle à laquelle je m’intéressais existait sous le nom d’Anforast. Les bois disparus. Je n’avais pas trouvé grand-chose sur ce lieu dont le nom revenait dans quelques recueils, mais la forêt apparaissait illustrée sur l’un des vitraux de l’église allemande. En m’y rendant, je compris que j’étais sur la bonne route. Comme toujours, c’était un chemin sur lequel la Tisseuse de Magie m’avait devancée. La forêt d’Anforast avait disparu depuis des siècles et pourtant, elle était toujours là. Quelque part. Et ce quelque part était en lien avec la vieille église.
Je ne suis pas fière de ce que j’ai fait ensuite, mais si j’ai agi comme je l’ai fait, c’était pour pouvoir apporter des réponses à ma curiosité d’archéologue. Le prêtre en poste, là-bas, m’avait avoué au détour d’une conversation savoir que les reliques, cachées dans les sous-sols de l’église, contenaient bien des objets aux propriétés miraculeuses. Les reliquaires sont rarement bien gardés. Celui-ci ne faisait pas exception.
Quand je l’ai ouvert, la bourse en est tombée et j’ai reconnu, sans doute possible, le travail exceptionnel de la Tisseuse de Magie. À l’intérieur, les effluves d’une forêt verdoyante vinrent chatouiller mes narines. La forêt d’Anforast n’a jamais disparue, elle a été enfermée dans une bulle magique contenue dans l’une des bourses de la Tisseuse de Magie. Pour quelle raison ? Je n’en sais encore rien. Mais à l’intérieur, le temps fait son office et, quand je l’ouvre pour jeter un oeil curieux à la forêt perdue, j’y entends parfois les voix de ceux qui semblent vivre dans ces bois.
Un jour, je trouverai peut-être le courage de leur adresser la parole…
Texte par Edouard H. Blaes