Bourse à dés : Le Lacrymatoire stellaire
Une superbe bourse à dés qui vous accompagnera dans toutes vos parties de jeu de rôle ! Que vous jouiez à Donjons et Dragons ou n'importe quel univers, ce petit sac pour ranger les dés est l'accessoire idéal pour jouer avec style.
Confection des bourses à dés
Chaque création a été pensée, élaborée, perfectionnée par la Tisseuse de Magie elle même. Elles se composent de tissus choisis spécialement pour son design unique, d'une ouverture extensible ouvragée et de détails ajoutés à la main. Pour compléter le tout, une attache est ajoutée et accessoirisée.
L'atelier
Chaque création est confectionnée depuis la chaumière de la Tisseuse dans la région Lyonnaise. Les bourses sont d'abord formées à la machine à coudre, puis l'ouverture et les détails sont apportés manuellement et sont différents d'une création à l'autre.
Matériaux
L'entreprise qui imprime ces tissus met un point d'honneur au respect de l’environnement : pratiques durables, encres et colorants à base d’eau et efforts sur les initiatives permettant la réduction des déchets. Les tissus y sont d'ailleurs imprimés seulement à la demande afin d'éviter le gaspillage.
Dimensions :
16 cm de hauteur
10 cm de fond
L'ouverture fait 3cm fermée et 10cm ouverte
L'Histoire du Lacrymatoire stellaire
“Quand les étoiles pleurent, c’est la magie qui coule.”
Ces mots, ce sont ceux qui ouvrent le journal perdu de Mario Guiducci, l’astrologue et savant collègue de Galilée. Si je suis tombée sur la route de cet homme dans mes recherches, c’est complètement par hasard. J'étais sur les traces d’un tout autre artéfact. Je m’intéressais à une sacoche liée aux rêves, et j’ai découvert un mot de Galilée sur les folies de son élève. Ce dernier avait quitté Florence pour découvrir les secrets des étoiles dans les profondeurs du royaume des Béni Abbès. Si ceci ne m’a rien appris au sujet des Cingleurs de Rêves, ça m’a permis de découvrir cette lubie à laquelle Mario Guiducci a dévoué les dix dernières années de sa vie. La recherche des larmes d’étoiles.
Il écrit dans ce journal : “Ma formule est juste. Elle permet de déterminer le point de chute des larmes. Je n’ai aucun moyen de vous décrire la lumière de ces pierres quand elles touchent notre monde. Mais si la beauté devait se cristalliser, ce serait en ces météores qu’on la trouverait.”
J’ai eu la chance de pouvoir accéder à son caveau, à Florence, sous l’église Ognissanti. C’est là que j’ai découvert d’abord quelques pierres noires que j’ai cru volcaniques, ainsi que cette bourse dont il parle régulièrement dans les dernières pages de son journal. Evidemment, je l’avais senti dès le début de ma quête : cette bourse était l’une des oeuvres de la Tisseuse de Magie. Les pierres noires, elles, restaient inconnues à mes amis et collègues géologues. J’ai compris grâce aux dernières pages du journal de quoi il s’agissait.
“Les pierres s’éteignent. Leur lumière est celle de la magie et elle se déverse dans notre monde en même temps que leur lueur s’affadit. J’ai peut-être trouvé un moyen de les préserver. Une femme m’a proposé une bourse en échange de mes calculs. Elle la dit magique. Elle me promet qu’elle peut conserver la magie des pierres qu’elle contient. Je vais l’essayer ce soir et si elle fonctionne comme cette tisseuse le prétend, je lui offrirai ma formule.”
J’en ai déduit qu’il avait accepté. La bourse était serrée entre ses doigts et, au vu de la poigne que le mort gardait pour s’y attacher, j’en ai également conclu que ça avait fonctionné. Je n’ai pas osé ouvrir la bourse. Si Guiducci avait raison, cette étoffe contient peut-être les derniers éclats de magie pure de notre monde.
Texte par Edouard H. Blaes