Bourse à dés : La Musette d’Abondance
Une superbe bourse à dés qui vous accompagnera dans toutes vos parties de jeu de rôle ! Que vous jouiez à Donjons et Dragons ou n'importe quel univers, ce petit sac pour ranger les dés est l'accessoire idéal pour jouer avec style.
Confection des bourses à dés
Chaque création a été pensée, élaborée, perfectionnée par la Tisseuse de Magie elle même. Elles se composent de tissus choisis spécialement pour son design unique, d'une ouverture extensible ouvragée et de détails ajoutés à la main. Pour compléter le tout, une attache est ajoutée et accessoirisée.
L'atelier
Chaque création est confectionnée depuis la chaumière de la Tisseuse dans la région Lyonnaise. Les bourses sont d'abord formées à la machine à coudre, puis l'ouverture et les détails sont apportés manuellement et sont différents d'une création à l'autre.
Matériaux
L'entreprise qui imprime ces tissus met un point d'honneur au respect de l’environnement : pratiques durables, encres et colorants à base d’eau et efforts sur les initiatives permettant la réduction des déchets. Les tissus y sont d'ailleurs imprimés seulement à la demande afin d'éviter le gaspillage.
Dimensions :
16 cm de hauteur
10 cm de fond
L'ouverture fait 3cm fermée et 10cm ouverte
L'Histoire de La Musette d’Abondance
La magie a toujours un prix. Pour certains, c’est celui de la vie, du sang, de leurs rêves ou d’une monnaie qu’ils ne réalisaient pas posséder. Pour celui qui tient, entre ses doigts, les restes fracturés de la corne d’abondance, c’est la peur d’en être privé. Lors de mes recherches sur le travail de la Tisseuse de Magie, j’ai eu la surprise de trouver mention de la corne d’abondance un nombre de fois conséquent. Pour moi, cet objet mythique, lié à Zeus et à son fils Héraclès, n’avait pour réalité que celle des légendes. Une fois encore, les contes s’arrangeaient pour me prouver mon ignorance.
Les récits sont vrais. J’aurais dû l’apprendre plus tôt. Il y a une étincelle de vérité dans tout ce qui est écrit et la corne d’abondance existe. J’aurais dû dire… qu’elle avait existé. Malheureusement, lors de conflits qui se sont oubliés dans les brumes du temps, elle a été brisée. Mais à Pentalofo, un petit village grec, un vieil homme anonyme avait, peu auparavant, fait l’erreur de parler de ce qu’il avait toujours gardé secret : un artefact aux pouvoirs débordants. Une bourse tissée dans les restes brisés de ce qui débordait de vie. Un ersatz de la corne d’abondance.
Quand j’ai découvert l’existence réelle de ce que j’avais toujours considéré comme un mythe, j’ai immédiatement organisé mon voyage pour ce petit village qui borde l’Achéloos. J’ai pris le chemin le plus court, persuadée de ne pas être la seule à avoir flairé le filon d’un objet extraordinaire. J’avais raison.
Arrivé sur place, je me rendis compte que César Malzar était déjà en train de rencontrer les habitants. Ses gros sous tous prêts à rafler toute offre, il se pavanait au milieu de ces gens qui ne savaient rien de ce qu’il cherchait.
De mon côté, j’avais avancé sur la piste plus loin que ce qu’il était allé chercher. Pour lui, la corne d’abondance dégueulait de biens, de richesses, de lait, de fruits et de mets légendaires. Ça avait peut-être été le cas, un jour. Ce n’aurait pas été étonnant. Aujourd’hui, cependant, ce qu’il restait de cet artefact légendaire avait été transformé. Affaibli. La Tisseuse de Magie semble avoir des pouvoirs phénoménaux : mais pas ceux des dieux.
Il n’y avait que peu de monde, dans ce village. Le traverser était rapide. Découvrir qui était en possession de la Musette d’Abondance non plus, pour qui savait ouvrir l’œil. La richesse était loin de couler à flots, à Pentafolo et la plus grande partie des habitants travaillaient les mains dans la terre. C’était le cas de Thrasivoulas également. Malheureusement, le vieil homme avait disparu juste après l’arrivée fanfaronnante de César. J’ai bien compris pourquoi. Il était terrifié à l’idée de perdre son artefact.
Sur les terres du vieil homme, les légumes et les fruits poussaient bien plus abondamment que partout ailleurs dans le village. La Musette d’Abondance ne débordait pas de toutes ces ressources infinies. Elle débordait de semences que le vieux Thrasivoulas plantait chaque année et qui, chaque année, lui donnait suffisamment pour n’avoir jamais à craindre la faim.
Quand je l’ai retrouvé, il s’était rompu le cou en essayant de traverser un fossé. Entre ses mains, protégé de la chute, il tenait la musette. J’ai hésité longtemps, mais je l’ai finalement ramassée… Et je la garde depuis cachée tout au fond de mon coffre.
Texte par Edouard H. Blaes