La Châsse Aux Esprits

€45,00
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Bourse à dés : La Châsse aux Esprits

Une superbe bourse à dés qui vous accompagnera dans toutes vos parties de jeu de rôle ! Que vous jouiez à Donjons et Dragons ou n'importe quel univers, ce petit sac pour ranger les dés est l'accessoire idéal pour jouer avec style.

Confection des bourses à dés

Chaque création a été pensée, élaborée, perfectionnée par la Tisseuse de Magie elle même. Elles se composent de tissus choisis spécialement pour son design unique, d'une ouverture extensible ouvragée et de détails ajoutés à la main. Pour compléter le tout, une attache est ajoutée et accessoirisée.

L'atelier

Chaque création est confectionnée depuis la chaumière de la Tisseuse dans la région Lyonnaise. Les bourses sont d'abord formées à la machine à coudre, puis l'ouverture et les détails sont apportés manuellement et sont différents d'une création à l'autre.

Matériaux

L'entreprise qui imprime ces tissus met un point d'honneur au respect de l’environnement : pratiques durables, encres et colorants à base d’eau et efforts sur les initiatives permettant la réduction des déchets. Les tissus y sont d'ailleurs imprimés seulement à la demande afin d'éviter le gaspillage.

Dimensions :

16 cm de hauteur
10 cm de fond
L'ouverture fait 3cm fermée et 10cm ouverte

L'Histoire de la Châsse aux Esprits

La cabane était dévastée. Je me souviens que les meubles avaient, d’une manière ou d’une autre, volé dans toute la pièce. On aurait dit qu’une tornade avait soulevé la maisonnette tout entière pour la laisser retomber là, à la frontière de la Géorgie, au milieu du Caucase. Pourquoi est-ce que je visitais cette ruine perdue au milieu de nulle part ? Parce qu’un vieux parchemin déniché chez un antiquaire la mentionnait. Personne, dans la région, n’avait accepté de m’accompagner. Trop dangereux, me répondait-t-on dans la langue locale.

J’avais bien essayé d’en savoir plus, mais les légendes allaient bon train, pour décourager ceux qui voulaient s’aventurer prêt de ces restes délabrés. Les esprits, m’avait-on dit, les fantômes et les êtres de la terre revenus à la vie hantaient les lieux.

Je m’y suis rendue seule. Je fus d'abord déçue. De vieux balais taillés dans du bois de bouleau, les restes d’un mortier brisé... Des vieilleries abîmées. Rien de fameux, en somme. Pourtant, mon instinct – mon entêtement ou la perspective d’avoir voyagé des jours durant pour rien, appelez ça comme vous voulez – m'a poussé à aller jusqu’à fouiller en-dessous des restes en miettes d’un lit qui avait dû trôner au centre de la pièce. En-dessous, coincé entre deux lattes du plancher, comme si la maison elle-même s’y accrochait de toutes ses forces, je trouvai ce que j’étais venue chercher. Quand mes doigts effleurèrent le tissu, je su que j’avais gagné. J’avais mis la main sur une autre des reliques de la Tisseuse de Magie : la bourse perdue de Baba Yaga.

Elle contenait, retenus prisonniers par le fermoir d’acier, tous les esprits qui obéissaient à la sorcière mythique. J’avais longtemps cru qu’elle n’était que légende parmi les légendes, mais sa présence entre mes doigts me prouvait encore une fois que les contes et les mythes pouvaient cacher de bien réels secrets. Pourquoi Baba Yaga avait-elle fait appel à la Tisseuse de Magie ? Est-ce qu’elles étaient les mêmes personnes ? Je n’ai, à ce jour, jamais trouvé de preuve irréfutable.

Texte par Edouard H. Blaes