Bourse à dés : L'Égide d'Asphorias
Une superbe bourse à dés qui vous accompagnera dans toutes vos parties de jeu de rôle ! Que vous jouiez à Donjons et Dragons ou n'importe quel univers, ce petit sac pour ranger les dés est l'accessoire idéal pour jouer avec style.
Confection des bourses à dés
Chaque création a été pensée, élaborée, perfectionnée par la Tisseuse de Magie elle même. Elles se composent de tissus choisis spécialement pour son design unique, d'une ouverture extensible ouvragée et de détails ajoutés à la main. Pour compléter le tout, une attache est ajoutée et accessoirisée.
L'atelier
Chaque création est confectionnée depuis la chaumière de la Tisseuse dans la région Lyonnaise. Les bourses sont d'abord formées à la machine à coudre, puis l'ouverture et les détails sont apportés manuellement et sont différents d'une création à l'autre.
Matériaux
L'entreprise qui imprime ces tissus met un point d'honneur au respect de l’environnement : pratiques durables, encres et colorants à base d’eau et efforts sur les initiatives permettant la réduction des déchets. Les tissus y sont d'ailleurs imprimés seulement à la demande afin d'éviter le gaspillage.
Dimensions :
16 cm de hauteur
10 cm de fond
L'ouverture fait 3cm fermée et 10cm ouverte
L'Histoire de l'Égide d'Asphorias
Quand on m’a apporté cette bourse, elle était dans un état que je n’hésiterais pas à qualifier de critique. Les années n’avaient pas ménagé leurs efforts pour l’abîmer. Celle qui me l’avait confiée, c’était Gwenaël, une jeune femme originaire d’un village non loin de la ville de Lyon. Elle me raconta son histoire. Celle de cette bourse vide, qu’elle avait conservée enfermée dans un vieux coffre depuis que son père la lui avait léguée. Avant elle, lui aussi gardait l’objet loin de la vue des curieux.
La bourse avait appartenu à son ancêtre, Asphorias. Ni moi ni cette jeune femme n’étions en mesure de dater l’époque à laquelle cet étrange personnage aurait pu vivre.
La bourse d’Asphorias était connue pour être inviolable. Impossible à ouvrir à quiconque avait quelque mauvaise intention que ce soit à son encontre. Parce qu’Asphorias était un sorcier et pas des moindres ; dans les quelques légendes qui le mentionnent, il est dit qu’il aurait vendu son âme au diable ; dans d’autres, qu’il aurait arraché lui-même son cœur pour le cacher dans cette bourse et quelques rares écrits mentionnent l’amour véritable qu’il y aurait enfermé.
Gwenaël avait hésité un moment, avant de me raconter son histoire. J’ai la chance, cependant, de moi aussi connaître quelques sortilèges capable de délier les langues : un thé, un bon gâteau et mes sourires eurent raison de ses réserves. Elle me raconta que dans sa famille, on passait l’histoire d’Asphorias comme celle d’un croque-mitaine. Pour éviter la mort, il aurait arraché son cœur de sa poitrine et l’aurait caché dans cette bourse que la Faucheuse ne parvint pas à ouvrir. Il resta en vie des siècles durant, jusqu’au jour où il tomba profondément amoureux. C’est cette femme à laquelle il s’était marié, qui ouvrit la bourse et y découvrit le cœur battant de son mari. Un cœur qui, à peine sorti de son tissu protecteur, fut emporté par la Faucheuse aux aguets.
L’Egide d’Asphorias porte la signature de la Tisseuse de Magie et je ne peux m’empêcher de me demander son lien dans cette histoire… Qui était-elle, cette femme capable de cacher un cœur aux yeux de la mort elle-même ?
Texte par Edouard H. Blaes